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22 janvier 2007

hommage d un grand homme !

je ne suis pas croyante , mais comment ne pas rendre hommage a un grand homme comme l abbe pierre ! on lui doit beaucoup , et si l etre humain prenait un peu plus exemple sur lui , le monde serait bien meilleur !

abbé pierreAbbé Pierre
Né le 05/08/1912
Ville : Lyon
Pays : France

Henri Grouès, dit l’abbé Pierre, né le 5 août 1912 à Lyon, est un prêtre français, résistant, fondateur en 1949 d'Emmaüs, une organisation pour les pauvres et les réfugiés.

Henri Grouès est né dans une famille aisée et pieuse de soyeux lyonnais, originaire, du côté paternel, de la vallée de l'Ubaye (dans les Alpes), et de la région de Tarare (Rhône) du côté maternel. Son père, homme de bonté, visitait les plus démunis, emmenant parfois ses enfants, au nombre de sept, dont il est le troisième. À 12 ans, il accompagne son père à la confrérie séculaire des Hospitaliers Veilleurs, où les bourgeois se font coiffeurs barbiers pour les pauvres.

À 16 ans, il veut se faire franciscain, cependant il devra attendre 17 ans et demi. À ce sujet il déclara « On me disait beau gosse, peut-être même un peu mondain, pourtant, le lendemain je serai moine.»

En 1931, il renonce à tout héritage et entre chez les capucins. En religion, Henri Grouès devient frère Philippe. En 1932, il entre au cloître au couvent de Crest. Il est ordonné prêtre en 1938. En avril 1939, il devient vicaire à Grenoble.

Vient la Seconde Guerre mondiale, où il est mobilisé comme sous-officier dans le train des équipages, en décembre 1939.

Selon certains écrits le concernantréf. nécessaire, il aurait été impliqué dans l'aide aux Juifs pourchassés par les nazis : « En juillet 1942, deux juifs pourchassés lui demandent de l'aide. Il découvre alors les persécutions et s'engage immédiatement, apprend à faire les faux papiers. Dès août 1942, il commence à faire passer des juifs en Suisse. » Cependant, ces affirmations n'ont pas été corroborées par des témoignages authentifiés.

Il participe à la création de maquis dans le Vercors et la Chartreuse.

Il aide les réfractaires au Service du travail obligatoire (STO). Il prend le nom d'Abbé Pierre dans la clandestinité. En 1944, il passe en Espagne puis rejoint Charles de Gaulle à Alger.

Il devient une haute figure de la Résistance.

Après la guerre, il est député de Meurthe-et-Moselle aux deux Assemblées nationales constituantes (1945-1946), comme indépendant apparenté au Mouvement républicain populaire (MRP), puis à l'Assemblée nationale de 1946 à 1951, où il siège au groupe MRP.

En 1947, il est vice-président de la Confédération mondiale, mouvement fédéraliste universel. Avec Albert Camus et André Gide, il fonde le comité de soutien à Garry Davis, citoyen du monde.

Il fonde en 1949 l'association Emmaüs (du nom d'un des épisodes des évangiles) d'aide aux déshérités, particulièrement aux sans-abris. Il commence ainsi, dés 1950 par la communauté d'Emmaüs Neuilly-Plaisance.

Les communautés Emmaüs se financent par la vente de matériels et d'objets de récupération et construisent des logements. C'est une organisation laïque. Le parlementaire quitte l'enceinte du Palais-Bourbon, le soir venu pour aller rejoindre les gueux, les miséreux.

Grand sportif, il n'hésitera pas à faire des plongeons spectaculaires pour attirer l'attention du public et des médias.

En 1952, il participera au jeu "Quitte ou double" pour alimenter financièrement son combat, où il gagnera 254 000 francs.

L'abbé Pierre acquiert sa notoriété à partir du très froid hiver de 1954, meurtrier pour les sans-abris pour une « insurrection de la bonté ». « Il y a 50 ans, tous sortaient à peine des atrocités de la guerre. Tous avaient dû fuir, chacun se sentait proche des réfugiés. Les gens se rappelaient la souffrance et la peur. Ils étaient davantage prêts à réagir. Mais on ne renouvelle pas des faits historiques comme celui-là.»

Le jeune prêtre lançait le 1er février 1954 un appel sur les antennes de Radio-Luxembourg (RTL) : « Mes amis, au secours… Une femme vient de mourir gelée cette nuit à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée. Devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre les hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure. Je vous en prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l'âme commune de la France, merci ! Chacun de nous peut venir en aide aux sans-abri. Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain : 5000 couvertures, 300 grandes tentes américaines, 200 poêles catalytiques. Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse, ne couchera ce soir sur l'asphalte ou les quais de Paris. Merci.» Le lendemain, la presse titra sur « l'insurrection de la bonté ». L'appel rapportera 500 millions de francs en dons.

En 2005, dans son livre Mon Dieu… pourquoi ?, rédigé avec Frédéric Lenoir, il déclare qu'il a eu des relations sexuelles alors qu'il était tenu par son vœu de chasteté. Aucune de ses relations n'a duré, car il était tiraillé entre son désir et son vœu de célibat. À ce sujet, il se prononce pour une réforme de la doctrine de l'Église en faveur du mariage des prêtres. Et ne comprend pas l'interdiction de Jean-Paul II et de Benoît XVI, car ils autorisent le mariage des prêtres dans les pays orientaux De plus, il voit dans cette autorisation un moyen de lutter contre la pénurie de nouveaux membres de l'Église.

Il se prononce également pour l'ordination des femmes et ne s'oppose pas à l'homoparentalité, à condition que les enfants ne subissent aucun préjudice psychologique ou social et explique notamment son opinion sur le fait « qu'un modèle parental classique n'est pas nécessairement gage de bonheur et d'équilibre pour l'enfant ». Mais il se déclare contre le mariage et préfère y substituer une « alliance » homosexuelle. Car selon lui, le mariage homosexuel « créerait un traumatisme et une déstabilisation sociale forte ».

L'image du grand barbu en soutane, en grosse pèlerine et godillots forge vite son statut de « héros légendaire », de « juste ». Il a une très grande popularité en France, les enquêtes d'opinion qui la mesurent le placent souvent en tête, notamment celle annuelle du Journal du Dimanche. Il a demandé à être retiré de la liste des nominés. « C'est à la fois une arme et une croix », avoue-t-il.

Encore ces dernières années, malgré la maladie et l'âge, il est descendu dans la rue pour soutenir la cause des pauvres. Il a donné sa crédibilité et soutenu l'association Droit au Logement (DAL), qui dans les années 1990, ne cesse de bousculer les autorités en place, quelle que soit leur couleur politique, en réquisitionnant des logements laissés vides par leur propriétaire.

Lorsque son ami Roger Garaudy est traduit en justice pour négationnisme, en 1996, il lui apporte son soutien «à titre amical», et accompagne ce soutien de propos ambigus sur les Juifs et le judaïsme qui lui vaudront d'être exclu du comité d'honneur de la LICRA. L'abbé Pierre se démarquera ensuite des tentatives pour « nier, banaliser ou falsifier la Shoah ». Selon les termes du quotidien L'Humanité, « ce revirement tardif ne dissipe cependant pas le malaise » .

Le 1er février 2004, 50 ans après son premier appel, l'Abbé Pierre a lancé un nouvel appel à la solidarité, depuis l'esplanade du Trocadéro à Paris, devant 6 000 personnes pour pallier l'incurie.

Distinctions

*14 juillet 2004 : élevé à la dignité de Grand' Croix de la Légion d'honneur
*Croix de guerre 1939-1945 avec palmes
*Médaille de la Résistance
*Plusieurs décorations étrangères

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Commentaires
T
que tu lui rend, c'est un grand monsieur qui nous quitte <br /> un des rares sur cette terre a avoir vraiment le coeur plein d'amour, et sans pensé au profit.<br /> <br /> Merci a lui, merci a toi<br /> <br /> TazzzzZ
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